Vous êtes une personne à haut potentiel intellectuel (HPI) ?
Un groupe de rencontre ACP s’ouvre pour que vous en parliez
Les lundis (19h30-21h30)
9 novembre, 7 décembre 2015
et 11 janvier 2016
8-12 participants
Centre Agora Zen (CC Grand-Maine, Angers)
50 €/session (soit 150€)
Co-Facilitatrices ACP
Corinne Girard, psychologue
Gaëlle Germain, psychopraticienne
Inscriptions*
k.girard(at)numericable.fr
gaellegermain.tra(at)gmail.com
Date limite d’inscription le 2 novembre
*sous réserve d’un nombre suffisant de participants
Les personnes à haut potentiel
«Haut potentiel intellectuel», «Surdoué», «Intellectuellement précoce», «Haut quotient intellectuel», «Zèbre», «Atypique dans l’intelligence et l’émotion», autant d’appellations pour désigner les personnes au quotient intellectuel hors normes.
Vous reconnaissez-vous ?
Même si aucune étiquette ne rend compte de la singularité de
◦ votre hypersensibilité,
◦ vos capacités d’attention et d’observation,
◦ votre fonctionnement intellectuel,
◦ vos ressources cognitives,
◦ votre faculté d’analyse et de compréhension,
◦ votre clairvoyance,
◦ votre réceptivité et sensibilité affective,
◦ votre raisonnement en arborescence,
◦ votre imagination,
◦ votre créativité,
◦ …
Mais la société s’adapte difficilement à l’exceptionnel, pour ne pas dire qu’elle combat ce qui lui fait peur.
Chaque période de la vie, une étape peu commune
◦ enfant, faute de diagnostic, vous êtes passé(e) par le rejet, le doute, l’échec ;
◦ adulte, si jeune, vous êtes confronté(e) aux questions existentielles telles que la liberté, l’absence de sens;
◦ parent, vous savez par quoi votre enfant, zèbre aussi, passe également.
Parlez-en, écoutez, échangez
Dans ce groupe dédié aux personnes à haut potentiel, vous faites part librement de votre expérience singulière, telle que vous la vivez.
Vous échangez avec les autres membres du groupe, vous accueillez leur témoignage.
Vous êtes écouté(e) et respecté(e) dans vos ressentis.
Vous faites l’apprentissage de personnes qui, comme vous, souffrent de stress, d’incompréhension, d’introversion, de solitude…
Vous partagez vos modes de canalisation de cette formidable énergie qui vous habite.
Vous interagissez avec des personnes qui ne jugent pas, ne limitent pas, ne déforment pas.
Le groupe de rencontre ACP
Par la parole, le partage, l’écoute, le sentiment d’être entendu(e) et compris(e), « chacun des membres du groupe s’achemine vers une acceptation plus grande de son être total affectif, intellectuel et physique tel qu’il est, y compris ses potentialités », indique Carl Rogers.
Carl Rogers est à l’origine des groupes de parole, appelés aussi groupes de rencontre, car il s’agit bien de cela : le temps de la rencontre avec le groupe, laisser venir ce qui est là pour soi. Peut-être parler de ses craintes, ses joies, ses envies, ses doutes, confronter en confiance ses expériences, être soi… Et cela peut être intimidant.
Un cadre est posé par les deux thérapeutes ACP afin que chacun(e) dans le groupe et le groupe même puissent faire l’expérience d’un climat aidant, respectueux des attitudes de non-directivité et d’authenticité propres à l’approche centrée sur la personne.
Dans un climat aidant
• L’empathie est centrale dans l’approche centrée sur la personne. Dans le groupe de parole, c’est elle qui est déployée dans l’écoute de l’autre. C’est elle que l’on attend de l’autre : être écouté(e) sans jugement, sans commentaire enfermant.
• L’authenticité, c’est être soi-même. S’autoriser à dire, ressentir, aller vers, essayer, encore… Le groupe de parole est un lieu privilégié pour expérimenter sa propre authenticité. Un lieu privilégié pour entrer en relation avec l’authenticité de l’autre, partager.
• La non-directivité laisse à chacun la liberté de s’exprimer selon son tempo personnel. Ou de choisir le silence – s’il n’est pas synonyme de souffrance. Est-ce le moment ? Sur tel sujet ? La non-directivité donne à chacun le temps de goûter ce qu’il ressent.
Hormis l’objet du groupe (la problématique liant les membres – burn out, haut potentiel, violence conjugale, parentalité…), les sessions n’ont pas de thème prédéterminé (sauf besoin en ce sens décidé collectivement).
Dans un cadre sécure
• C’est un espace ouvert
Chacun(e) doit être assuré(e) de sa libre expression. Et si la parole est parfois difficile, parfois mal comprise, une autre personne (ou une facilitatrice) peut s’essayer à la reformulation : c’est aussi cela, l’empathie.
• C’est un espace délimité par
– le cadre : un endroit dédié, assurant la confidentialité ;
– les deux facilitatrices ACP ;
– le nombre de participants, entre 8 et 12 personnes ;
– le temps : 2 heures ;
– la fréquence : 1 fois par mois ;
– le nombre de sessions : 3.
• C’est un espace d’engagement
– avec soi,
– avec le groupe.